LESCABINETS D'AISANCE !! Mivesoda. A U X C A B I N E T S MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! venez ! foule MalgrĂ©l'humour et la vertu. Il faut ici montrer son cul. MalgrĂ© la haine et la fiertĂ©. Il faut ici se dĂ©froquer. MalgrĂ© l'amour et la tendresse. Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s. Le temps ici n'est pas comptĂ©. Venez ! venez ! foules empressĂ©es. Soulager lĂ  votre diarrhĂ©e. Car en ces lieux souvent chĂ©ris LESROTHSCHILD Ils sont banquiers, mĂ©cĂšnes, collectionneurs, viticulteurs et turfistes Depuis deux siĂšcles, leur nom est associĂ© Ă  l'Histoire Les branches française et CdiscountLibrairie - DĂ©couvrez notre offre Justine ou les malheurs de la vertu. Livraison gratuite Ă  partir de 25€* | Paiement sĂ©curisĂ© | 4x possible | Retour simple et rapide MalgrĂ©sa bienveillance et sa courtoisie, il agit toujours pour le compte de la partie adverse. N'ayez jamais recours Ă  l'humour durant un interrogatoire prĂ©alable, mĂȘme dans le contexte d'une discussion « en marge » de l'interrogatoire prĂ©alable. C'est une stratĂ©gie qui n'est jamais payante. Un interrogatoire prĂ©alable constitue une BLAGUEPOEME Aux cabinets MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer ЀДјсбуĐș . Е-аЎрДса ОлО Đ±Ń€ĐŸŃ˜ Ń‚Đ”Đ»Đ”Ń„ĐŸĐœĐ°: Đ›ĐŸĐ·ĐžĐœĐșа: Đ—Đ°Đ±ĐŸŃ€Đ°ĐČОлО стД ĐœĐ°Đ»ĐŸĐł? Đ Đ”ĐłĐžŃŃ‚Ń€ŃƒŃ˜Ń‚Đ” сД. ВОЎОтД Ń˜ĐŸŃˆ ĐŸ ZA GASY TIA MIVANITIKA ĐœĐ° ЀДјсбуĐșу. ПројаĐČОтД сД Traductionsen contexte de "que la plainte de l'auteur en vertu de" en français-anglais avec Reverso Context : En consĂ©quence, l'État partie dĂ©clare que la plainte de l'auteur en vertu de l'article 18 est irrecevable ratione materiae. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Municipaleset coronavirus : Aux urnes malgrĂ© tout !Rester chez soi ou aller voter : la France divisĂ©e sur le maintien des Ă©lections municipales en pleine Ă©p vouspensez quoi de mon poeme. RĂ©pondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 2. deadmau5_. MP. 05 mai 2011 Ă  00:47:46. MalgrĂ© l'humour et la. BLAGUEPOEME Aux cabinets MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer Facebook. E-mail nebo telefon: Heslo: Zapomněli jste pƙístup k Ășčtu? Zaregistrovat se. PodĂ­vejte se na ZA GASY TIA MIVANITIKA na Facebooku . PƙihlĂĄsit se. nebo. Vytvoƙit novĂœ Ășčet. PodĂ­vejte se na ZA GASY TIA MIVANITIKA na lg270Ev. Ode aux Cabinets ! MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici, montrer son cul. MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici, se dĂ©froquer. MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici, montrer ses fesses. Poussez ! les constipĂ©s Le temps ici, n'est pas comptĂ©. Venez ! foules empressĂ©es Soulagez lĂ , votre diarrhĂ©e. Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Qu'on y pĂšte ou qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes. Graine de vĂ©role ou de morpion N'oubliez pas de vous laver le fion. De ces WC tant usitĂ©s PrĂ©servez donc l'intĂ©gritĂ©. Lire la suite > Twitter, MedPics, esanum... Par Bruno Martrette Les mĂ©decins n'Ă©chappent pas Ă  la mode des rĂ©seaux sociaux. Ils sont de plus en plus Ă  discuter de cas cliniques sur Twitter ou des plateformes dĂ©diĂ©es MedPics, esanum, MeltingDoc. MATHIEU PATTIER/SIPA PubliĂ© le Ă  06h50 L'an dernier Ă  la mĂȘme Ă©poque, l'Observatoire des usages numĂ©riques en santĂ© rĂ©vĂ©lait que les smartphones Ă©taient de plus en plus utilisĂ©s par les mĂ©decins français, y compris en consultation. Et en 2016, ces praticiens ultra-connectĂ©s ont dĂ©cidĂ© de ne pas rester dans l'ombre. Ils sont en effet de plus en plus actifs sur les rĂ©seaux sociaux communautaires, comme gĂ©nĂ©ralistes. Les plus suivis d'entre eux dĂ©livrent parfois des messages lus par des centaines, voire des milliers d'internautes. Une communication Ă  usage professionnel, mais pas toujours, d'autres mĂ©decins utilisent Internet simplement pour Ă©changer avec leurs confrĂšres ou des patients. Pour connaĂźtre les raisons de cette communication, Pourquoidocteur a enquĂȘtĂ© sur ces mĂ©decins "geeks", en plein dans l'e-santĂ©. Leur prĂ©sence est particuliĂšrement visible sur le fameux rĂ©seau social Twitter. Chaque annĂ©e, les mĂ©decins ou professionnels de santĂ© y sont de plus en plus nombreux pour demander des conseils mĂ©dicaux, ou raconter des anecdotes amusantes de consultations. Parmi eux, le Dr Jean-Jacques Fraslin. MĂ©decin gĂ©nĂ©raliste Ă  Bouguenais, prĂšs de Nantes, il compte aujourd'hui plus de 5 500 abonnĂ©s Ă  son compte Fraslin. Le partage de cas cliniques Au dĂ©part, j'Ă©tais juste intĂ©ressĂ© par l'actualitĂ©, notamment mĂ©dicale ou technologique. Twitter me permettait d'avoir des informations et d'en faire passer », explique-t-il. Puis trĂšs vite, la pratique de ces mĂ©decins change On a commencĂ© Ă  beaucoup utiliser le hashtag "doctoctoc". TrĂšs populaire dĂ©sormais, il permet d'avoir des avis de confrĂšres sur des cas cliniques, en mettant par exemple des photos d'examen ou un commentaire sur des symptĂŽmes dont se plaint un malade », poursuit-il. A partir de lĂ , la machine Twitter se met en route. Avec parfois des discussions trĂšs techniques entre praticiens. A ce titre, l'outil peut ĂȘtre trĂšs utile pour les internes en mĂ©decine ou les jeunes praticiens. Les mĂ©decins en exercice depuis longtemps, mais isolĂ©s, y trouveront aussi leur compte. Ecoutez... Dr Jean-Jacques Fraslin, gĂ©nĂ©raliste Ă  Bouguenais 44 Je suis abonnĂ© Ă  des comptes de mĂ©decins qui ont trouvĂ© des Ă©tudes intĂ©ressantes et les publient... » Surtout que ces demandes de conseils mĂ©dicaux commencent Ă  prouver leur efficacitĂ©. Sur ce sujet, chaque mĂ©decin bloggeur y va en effet de son anecdote. C'est le cas de l'un d'entre eux, et pas des moindres, le Dr Jacques Lucas 5 866 abonnĂ©s sur Twitter. Vice-prĂ©sident du Conseil National de l'Ordre des MĂ©decins CNOM, il raconte cette fois oĂč ses compĂ©tences de cardiologue lui ont permis d'Ă©pauler un confrĂšre dĂ©sƓuvrĂ© qui venait de lancer un appel Ă  l'aide sur Twitter. Je suis persuadĂ© que, parfois, ces outils peuvent avoir les mĂȘmes vertus qu'un cabinet de groupe ou une maison de santĂ© pluridisciplinaire », estime-t-il. Ecoutez... Dr Jacques Lucas, vice-prĂ©sident du CNOM En tant que cardiologue, j'ai dĂ©jĂ  apportĂ© une aide Ă  un confrĂšre sur Twitter. Il s'est avĂ©rĂ© que cela a Ă©tĂ© trĂšs efficace. » L'anonymat au-dessus de tout Egalement dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral aux systĂšmes d'information en santĂ©, Jacques Lucas avertit toutefois sur certains dangers des rĂ©seaux sociaux. MĂȘme dans le monde du web, le mĂ©decin doit respecter les dispositions relatives Ă  la dĂ©ontologie mĂ©dicale. D'une part, en Ă©tant respectueux des personnes et de leur dignitĂ©, d'autre part, en respectant strictement l'anonymat du patient. Comme lorsqu'il publie des photographies de lĂ©sion ». Un mĂ©decin qui disconviendrait Ă  ces deux point principaux se mettrait donc en infraction. Les sanctions qu'il encourt sont par contre inconnues puisqu'il n'y a toujours pas de jurisprudence ordinale sur les rĂ©seaux sociaux. PrĂ©cision importante de l'Ordre, lorsqu'un patient se reconnaĂźt malgrĂ© l'anonymat, le mĂ©decin se doit de retirer le message, ou la photo ». Une rĂšgle qui s'impose aussi Ă  ceux utilisant des pseudos que le Dr Lucas aimerait bien voir remplacer par de vrais noms. Ecoutez... Dr Jacques Lucas A partir du moment oĂč il s'agit d'un mĂ©decin, utiliser un pseudo ne l'autorise pas Ă  avoir, vis-Ă -vis des patients, un comportement qui ne serait pas assumĂ© dans la vie rĂ©elle... » Car sur les rĂ©seaux sociaux, les dĂ©rapages sont vite arrivĂ©s. Et les malentendus aussi. Les mĂ©decins qui utilisent Twitter, mais en y ajoutant l'humour, en sont visiblement conscients. La preuve avec ceux qui rapportent sur leur compte personnel des phrases prononcĂ©es par des patients lors de consultations, avec le hashtag ParoleDePatient ». Parmi les anecdotes les plus drĂŽles relevĂ©es par Pourquoidocteur, on note celle-ci Docteur, cela fait 5 jours que j'ai mal au bas du ventre. Je crois que c'est un gaz qui est coincĂ© ! » Un esprit salle de garde... mais avec des limites De quoi rire, c'est vrai, mais avec des limites », insiste le Dr Jacques Lucas. Le mĂ©decin doit trouver cette frontiĂšre humaniste et subtile qui est nĂ©cessaire s'il s'essaye Ă  l'humour. Quand il s'agit d'un patient, les propos d'un professionnel ne doivent jamais ĂȘtre perçus comme de l'ironie blessante ou de la dĂ©rision », prĂ©cise-t-il. Une ambiance salle de garde » que les mĂ©decins revendiquent, mĂȘme s'il faut faire attention », reprend le Dr Fraslin. D'autant plus quand vous ĂȘtes beaucoup suivi, y compris par vos propres patients », glisse-t-il. Il rappelle Ă  ce titre la polĂ©mique rĂ©cente survenue aux Etats-Unis, lorsque des chirurgiens ont postĂ© sur des rĂ©seaux sociaux des selfies les montrant en salle d'opĂ©ration devant le corps de patients. On essaye de faire attention et de ne pas ĂȘtre trop mĂ©chant, les tweets sur des paroles de patients, c'est plutĂŽt pour faire sourire », avance-t-il. L'auto-modĂ©ration, c'est notre crĂ©dibilitĂ© », insiste ce gĂ©nĂ©raliste. Face aux risques de dĂ©rapages, les mĂ©decins français semblent maintenant se diriger vers des plateformes dĂ©diĂ©es, comme esanum, MeltingDoc, ou encore MedPics. Cette derniĂšre, qui se revendique comme le 1er rĂ©seau de partage d’images et de crowdsourcing francophone, compte dĂ©jĂ  plus de 13 000 membres. Un Instagram pour mĂ©decins que ces derniers plĂ©biscitent, car il assure la confidentialitĂ© des Ă©changes. Le Dr Fraslin loue il est vrai le rĂŽle jouĂ© par les modĂ©rateurs qui valident les cas et vĂ©rifient qu'ils soient bien anonymisĂ©s. C'est un rĂ©seau social oĂč l'identitĂ© des mĂ©decins est vĂ©rifiĂ©e et oĂč il n'y a pas de patients. Le risque de rupture de la confidentialitĂ© est donc beaucoup moins important que sur Twitter », conclut le Dr Fraslin. Parole de mĂ©decin... La mode des rĂ©seaux sociaux n'Ă©chappe pas aux mĂ©decins. Ils sont de plus en plus Ă  discuter de cas cliniques sur Twitter ou MedPics. TĂ©moignages de praticiens connectĂ©s PostĂ© par Pourquoi docteur sur vendredi 26 fĂ©vrier 2016 Le premier roman -perdu- de François Villon Le “Roman du Pet au diable” un ouvrage Ă©crit probablement entre 1451 et 1453 Ă  Paris et dont il ne nous reste que le titre
Sa trace se perd avec l’énigme des tribulations urbaines et justiciables de son auteur François Villon, dont il s’agirait du premier texte. Dans son Grand Oeuvre le Testament,le poĂšte mentionne ce roman qu’il lĂšgue a celui qui fut son pĂšre adoptif, le chanoine dont il hĂ©rita du nom maĂźtre Guillaume de Villon. Il y prĂ©cise que ce roman Ă©crit sous forme de “cahiers” se trouve chez lui, sous une table. Depuis cette mention toute allusive, l’Ɠuvre se perd ou bien se tire, Ă  la traĂźne de son auteur qui quitte le cocon universitaire oĂč il avait Ă©tĂ© reçu maĂźtre-Ăšs-arts pour s’acoquiner avec la bande des mauvais garçons qui Ă  Paris se disputait la prestigieuse et plus occulte facultĂ© de cambriologie, hors-les-murs et
 argotiĂšre. “Pet au Diable”
de quoi faire pĂąlir les noms ensorcelĂ©s qu’on retrouve en s’égarant un peu partout, Ă  la ville ou la campagne, Ă  la faveur des superstitions qui prĂȘtent aux lieux inquiĂ©tants la mainmise secrĂšte des dĂ©mons. Pont du diable, moulin du diable ou au diable vauvert les titres de propriĂ©tĂ© ne se comptent plus qui disent l’angoisse et la peur des riverains que le temps a fini par Ă©vanouir et que la toponymie, seule, recueille Ă  l’insu des dictionnaires et dresse, vivantes, au hasard d’un nom qui se survit dans le fatras des enseignes modernes de la grande ville qui a mangĂ© les parcelles de campagne. OĂč l’on devine encore, derriĂšre le dĂ©dale de la zone industrielle ou de la rĂ©sidence pavillonnaire, le puits maudit pendant des siĂšcles oĂč le diable engrossait les jeunes filles ou encore, le carrefour terrible oĂč le nuit venaient se retrouver sorciĂšres et tempestaires. Impasse Satan
actuellement dans le XXĂšme arrondissement Le “Pet au Diable” qui donne son titre Ă  l’ouvrage perdu du poĂšte renvoie au nom d’une grosse pierre sise Ă  Paris au Moyen-Âge, rue du Martroi-St-Jean actuelle rue Lobau derriĂšre l’hĂŽtel de ville. Ancien mĂ©galithe,prĂ©historique probablement-tels qu’ils Ă©taient nombreux alors dans le paysage urbain et qui se survivent encore dans les noms des rues de “la pierre levĂ©e” , “des Trois-bornes”, en borne de circulation ou chasse-roue devant l’hĂŽtel d’une notable parisienne, ce “pet au diable- ainsi baptisĂ© de maniĂšre satirique par les riverains fut au centre d’une joyeuse course-poursuite entre Ă©tudiants de l’UniversitĂ© et gens de justice en 1453 tels qu’en tĂ©moignent les registres du Parlement criminel. En effet, en 1451 cette pierre fut enlevĂ©e de devant l’HĂŽtel d’une noble dame que l’histoire retient comme Ă©tant Mlle de BruyĂšres. Qu’ils aient Ă©tĂ© investis d’une force herculĂ©enne ou que l’ivresse leur ai portĂ© secours, quelques Ă©tudiants en rupture de ban parmi lesquels François Villon, dĂ©placĂšrent la grosse borne et l’emportĂšrent jusqu’au sommet de la montagne Sainte GeneviĂšve actuelle place du PanthĂ©on oĂč elle fut consacrĂ©e comme le bĂ©tyle de leurs paĂŻenne dissidence. Autour de ce menhir repĂȘchĂ© du tracĂ© urbain -profane-en voie de standardisation et auto-sacrĂ© divinitĂ© obscĂšne comme un pape de Carnaval, se retrouvaient nuitamment les cortĂšges Ă©chevelĂ©s d’escholiers et de bandits, de goliards, de coquillards qui Ă©ructaient au son des fifres chansons Ă  boire et blasphĂšmes, comme un exorcisme au temps prĂ©sent qui court la gueuse dans l’oubli des anciens rites oĂč le mystĂšre copule avec le rire. L’affaire fit grand bruit dans la ville de Paris
 Mlle de BruyĂšres, dont la borne avait Ă©tĂ© enlevĂ©e de devant son domaine fut courroucĂ©e et exigea que la voirie la dĂ©dommage de sa grande perte. Un arrĂȘt de justice fit ordre de saisir le gros caillou dĂ©placĂ© sur la colline et d’arrĂȘter les joyeux drilles qui poursuivaient de lui rendre un culte obscĂšne. Jean Bezon, lieutenant criminel fut chargĂ© d’aller saisir et rapporter la pierre il l’entreposa dans le Palais de justice 
d’oĂč, elle disparut, mystĂšRIEUSEMENT une nouvelle fois. En ces annĂ©es 1451-1453, l’UniversitĂ© Ă©tait arrivĂ©e Ă  un point de dĂ©sordre considĂ©rable. Les escholiers peuplaient la nuit urbaine de dĂ©routantes facĂ©ties. Un procĂšs de 1453 garde mĂ©moire du dĂ©tournement des enseignes qu’ils avaient coutume de perpĂ©trer, Ă  la nuit tombĂ©e, renversant le sens d’orientation des honnĂȘtes gens le lendemain, Ă  une Ă©poque oĂč les noms de rue n’existaient pas et oĂč les enseignes des Ă©choppes servaient de seules balises Ă  logique dĂ©sormais conquise par Google Maps. Ars Combinatoria le mariage des Enseignes et le sexe occulte de la langue. Ars Combinatoria le sens occulte de la magie tel que l’arpentĂšrent Ă  la fin du Moyen-Âge savants, kabbalistes et alchimistes. DerriĂšre le grand Livre de la Nature oĂč les mĂ©tamorphoses permanentes du vivant nous laissent deviner une intelligence secrĂšte qui en apparence nous Ă©chappe, il existerait un chemin occulte qu’empruntent ceux qui savent celui d’une ascension subtile vers la cause de toutes les causes, que les mages recombinent au grĂ© des “signatures”, ces indices labiles inscrits dans l’apparence de toutes choses et qui leur servent de balises dans l’ñpre dĂ©sert initiatique d’une connaissance des grands mystĂšres. Art combinatoire des indices et des images qui recĂšlent des vertus occultes qu’on sait venir des astres et dans la conjonction ou mise en branle desquelles on travaille Ă  l’aveugle Ă  retrouver la sente par laquelle les forces de l’esprit agissent sans obstacles. Liber de ascensu et descensu intellectus, Raymond Lulle, 1304 premiĂšre publication 1512 De Raymond Lulle Ă  Giulio Camillo, de la combinatoire du jeu de Tarots Ă  l’art magique de la mĂ©moire dĂ©veloppĂ© par Giordano Bruno la combinatoire des images qui agissent emprunte une histoire marginale, subversive. Les traitĂ©s qui en tĂ©moignent sont obscurs mĂ©taphores, Ă©nigmes et jeux de sens dessaisissent la lecture pour l’éprouver. Le Jeu voie royale Le mystĂšre se fait heuristique
et dans l’expĂ©rience offerte Ă  tous, l’imagination et ses vertus magiques marie, comme en pĂ©riode de Carnaval dont Rabelais croquera le fruit le noble et le plus vil, l’érudit et le grossier, la connaissance avec le rire. Car il faut Ɠuvrer au chemin de traverse et au dĂ©tour chacun est appelĂ©, Ă  se faire l’artiste de son propre parcours. Le destin est un jeu de pistes. VoilĂ  sans doute la clĂ© de l’apparente obscuritĂ© des textes hermĂ©tiques lĂ  oĂč le savoir est reproductible et transmissible, la connaissance ne l’est pas il faut la vivre. Le mariage des Enseignes et la sexualitĂ© du sens initiation et paillardise “Comme ce qui est en haut, ce qui est en bas” la loi des magies immĂ©moriales met sur la piste d’une correspondance subtile entre le macrocosme et la rĂ©alitĂ© humaine. Le Carnaval et tous les rites d’inversion qui durent les quelques jours jugĂ©s nĂ©fastes oĂč les saisons se mĂ©tamorphosent, redonnent le ton d’un branle-bas propitiatoire oĂč le monde est renversĂ© Ă  dessein d’ĂȘtre rĂ©investi des puissances oniriques collectives, qui au fond, on le sait, sont celles qui le maintiennent sur pied. À Paris, au mĂȘme moment que l’affaire du Pet au Diable, les registres judiciaires surajoutent aux griefs qui pĂšsent sur les Ă©tudiants et mauvais garçons une pratique inattendue ceux-ci sont poursuivis pour avoir interverti nuitamment les enseignes des cabarets et des Ă©choppes dans plusieurs rues du centre de Paris. Au petit matin, les voisins se sont rĂ©veillĂ©s et vaquant Ă  leurs affaires dans le pĂ©rimĂštre rĂ©duit de leur quartier, se sont perdus
”L’ñne rouge” qu’ils avaient coutume d’apercevoir derriĂšre l’angle de l’auberge s’était mystĂ©rieusement transformĂ© en “croissant d’or”, on avait sagacement accolĂ© Ă  la fameuse “truie qui file” des Halles de Paris l’enseigne d’un ours patibulaire pour lui servir de mari et les Noces mystiques se poursuivaient mĂȘme en plein jour, aux vues de tous. L’orientation dans la ville avait Ă©tĂ© entiĂšrement modifiĂ©e Ă  la faveur de l’humour nocturne de quelques malandrins. Pis, on s’était amusĂ© Ă  marier les figures peintes dont on s’était Ă©mu de la solitude “aux quatre fils Aymon” dont l’enseigne alors signait divers commerces on avait trouvĂ© subtil d’adjoindre quelque pucelle de St Georges qui languissait sur la façade d’une auberge isolĂ©e. Paris devint un bordel. Les Noces des figures laissaient entendre une partouze sĂ©mantique que ne dĂ©crieraient pas les gens qui comprennent la gaye science des alchimistes et des truands, cette “langue des oiseaux”, volatile, qui dĂ©fie l’esclavage de la grammaire et poursuit, Ă  l’image du Mercure des alchimistes, sa cavale perpĂ©tuelle. Voici peut-ĂȘtre un des legs fondamental de Villon la ville, comme la langue rĂ©clame son tribut de jouissance et de rapine que seuls quelques enfants â€œĂ©veillĂ©s” savent lui offrir et lui l’ordre reviendra,on croira que tout s’est remis sur pied. Pourtant, au pied de la lettre, les enfants perdus se sont planquĂ©s. Et ils savent encore sur quel pied danser. Rendre Ă©vidente l’incertitude du monde Les poĂšmes postĂ©rieurs de Villon feront montre d’une quĂȘte effrĂ©nĂ©e de l’ambiguĂŻtĂ© sur tous les plans. Antiphrases, contradictions, dĂ©tournement de mĂ©taphores la langue travaille Ă  se dĂ©faire de l’intĂ©rieur, Ă  l’image de la ville de Paris que le poĂšte traverse en canaille avec certaines figures de style de ses amis. Villon est un enfant de Paris il connaĂźt si bien sa ville qu’il la vit Ă  l’intĂ©rieur. Comme une psychogĂ©ographie au sens plein, pis comme l’art mnĂ©motechnique kabbalistique qu’à la mĂȘme Ă©poque et tandis qu’il est si souvent en prison, les mages exercent dans leurs cabinets tenus secrets. “Rien ne m’est sĂ»r que la chose incertaine”, “je meurs de soif auprĂšs de la fontaine”le poĂšte ne cesse de poser une chose et son contraire. Son Testament et ses poĂ©sies volantes construisent une vision du monde brouillĂ©e, sans dessus-dessous un chaos philosophique oĂč l’on devine cette Ă©tape de l’Oeuvre au Noir alchimique oĂč il est question de dĂ©vĂȘtir la matiĂšre mĂȘme, “la mariĂ©e mise Ă  nu par ses cĂ©libataires” pour retrouver l’étincelle de cette chose insĂ©cable, cette pierre philosophale qui survit occulte dans les charniers les plus obscurs, oĂč peu sont prĂȘts Ă  se risquer et que la Mort laisse apercevoir Ă  la fin et dans un sursaut. À la plume comme Ă  la ville, tout devient dĂ©dale et prĂ©texte au vertige. C’est un dĂ©filĂ© de Carnaval oĂč la force de Villon se fait initiation Ă  la maniĂšre du cristal
qui restitue diffĂ©remment la lumiĂšre selon la facette qui la reçoit. L’humour, enjeu du pouvoir Villon restitue la rĂ©alitĂ© dans le miroitement de sa complexitĂ©. Si ses vers nous parlent toujours malgrĂ© les 600 ans qui nous sĂ©parent et en dĂ©pit des jeux de mots que seuls quelques uns de ses amis pouvaient entendre, c’est qu’il y a scellĂ©, intacte,sous couvert d’une pathĂ©tique sarabande, la voie royale d’une transmission de l’émotion, repĂȘchĂ©e vivante, encore et malgrĂ© les siĂšcles. Sa poĂ©sie est un talisman, au sens strict les vertus actives s’y prĂ©servent Ă  la faveur d’un chassĂ©-croisĂ© sans fin des assauts rĂ©pĂ©tĂ©s des manipulateurs, des fossoyeurs. Depuis la fin du Moyen-Âge et bientĂŽt Ă  l’orĂ©e des guerres de religion, le tout sous la main mise subliminale de l’Église, le contrĂŽle de l’émotion devient l’enjeu crucial du pouvoir et prĂ©pare le laboratoire moderne du sortilĂšge rationnel. Les Ɠuvres d’art serviront au premier chef l’entreprise l’art ne tardera pas Ă  faire Ă©cole, isolant de maniĂšre stratĂ©gique dans le lieu clos de l’impasse spĂ©culative, les sentiers percĂ©s Ă  jour par quelques poĂštes brigands et sans aveux. “La science de l’esthĂ©tique”, le Patrimoine et la culture, se feront les CerbĂšres d’un Enfer oĂč les crĂ©ations de l’esprit humain se verront dĂ©vitalisĂ©es pour gentiment venir ponctuer les mises en scĂšne fatiguĂ©es des lieux de culte que plus personne ne devine dans les musĂ©es. C’est le rĂšgne du littĂ©ral, du commentaire, des forfaits tout-inclus et des enquĂȘtes Ă  algorithme. La pente raide du place n’est plus prĂ©vue au contre-sens, Ă  l’omission ni Ă  l’ellipse. L’ensemble des structures de pouvoir, politiques, Ă©conomiques et culturelles, enracinent leurs actions dans un gouvernement de l’attention, une simplification des Ă©motions et le dĂ©tournement de leurs puissances Ă  des fins platement rentables et consensuelles. La libertĂ© du poĂšte reste aujourd’hui plus que jamais survivante car subversive;les mages, les enfants et les illusionnistes savent de quoi il en retourne
eux qui par jeu, renversent le jeu
 et allument l’existence ♠

aux cabinets malgré l humour et la vertu